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Situation hydrologique au 14 octobre 2019 - Des températures presque estivales et un déficit pluviométrique de 40%

22/10/2019

En septembre 2019, les passages pluvieux ont été peu fréquents excepté sur les régions bordant la Manche et le plus souvent peu actifs. Les régions méditerranéennes ont été peu arrosées, hormis lors d’un épisode pluvio-orageux localement intense sur le Languedoc-Roussillon et la Corse le 21. En moyenne, sur l’ensemble du pays et sur le mois, le déficit pluviométrique a été de 40 %. Les températures ont été quasi estivales en journée sur une grande partie du pays en milieu de mois. Associées à une pluviométrie déficitaire de plus de 50 % du Grand-Est au Massif central, au Gard et à l’intérieur de la Provence, elles ont contribué à renforcer l’assèchement des sols superficiels du Gard au sud de l’Ardèche et de la Drôme, de l’ouest de l’Auvergne au Berry et à la Bourgogne ainsi que des Ardennes aux Vosges et au Bas-Rhin.

Durant le mois de septembre, la vidange se poursuit et la majorité des niveaux des nappes d'eau souterraine baissent. Les pluies de septembre ont eu un effet uniquement sur les nappes réactives du littoral méditerranéen. La baisse des niveaux s’est fortement accélérée en fin d’été sur les secteurs ayant connu un déficit pluviométrique associé à une forte sollicitation du fait des prélèvements d'eau. En septembre, les nappes inertielles sont encore l’effet du déficit pluviométrique estival associé à une forte sollicitation. Les nappes d’Auvergne-Rhône-Alpes et du sud de Centre-Val-de-Loire présentent des niveaux nécessitant une surveillance renforcée. Les niveaux sont généralement très inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque. L’étiage 2019 s’annonce comparable à plus sévère que les basses eaux 2017. Le taux de remplissage des retenues est à la baisse, en particulier sur les bassins versants du Rhin, de l'Adour et de la Neste. Concernant les débits, la situation se dégrade par rapport au mois précédent et 63% des stations de suivi du réseau ONDE sont en rupture d'écoulement ou en assec.

Au 14 octobre, 84 départements ont mis en oeuvre des mesures de restriction des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 62 départements étaient concernés par au moins un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 55 en 2017, 30 en 2016 et 25 en 2015 à la même date.

Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau. Chaque mois, il décrit la situation quantitative des milieux aquatiques (pluies efficaces, débits des cours d’eau, niveau des nappes d’eau souterraine, état de remplissage des barrages-réservoirs) et fournit une information synthétique sur les arrêtés préfectoraux pris pour limiter les usages de l’eau durant la période d’étiage. Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents contributeurs du BSH (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Agence française pour la biodiversité (AFB).

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