Ces espèces protégées qui nous entourent. Chaque semaine, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) des Collines normandes nous présente une espèce protégée qu’on peut observer dans le pays d’Argentan (Orne).

Les amphibiens (tritons, salamandres, crapauds, grenouilles…) et les reptiles (lézards, serpents…) sont des animaux fascinants aux allures de petits dragons ! Mais ces créatures ne peuplent pas seulement les forêts profondes ou les réserves naturelles… Tout le monde peut les observer dans son jardin ou sur son chemin lors de ses balades ! L’objectif de cette opération de sciences participatives est de permettre à tous de participer à l’amélioration des connaissances nécessaires à la conservation des amphibiens et des reptiles, animaux particulièrement menacés. En effet, selon la Liste rouge, une espèce sur cinq risque de disparaître de France métropolitaine si rien n’est fait pour stopper leurs régressions.

Vendée : des scientifiques recensent les tritons crêtés, espèce protégée C'est un travail de Titan qui se conduit actuellement sur le marais Breton Vendéen... Une sorte de recensement d'une espèce protégée : le triton crêté. Combien sont-ils ? Que signifie leur présence ? Ce suivi scientifique va s'étendre sur cinq ans, pour en savoir plus sur cet amphibien.

Depuis 2015, et dans le cadre du développement d’indicateurs de l’impact du changement climatique, la phénologie de la reproduction du corégone (Coregonus lavaretus) est suivie sur le Léman par la mise en place de filets benthiques multi-mailles. Toutefois, au fil des années, cette méthode d’échantillonnage s’est avérée de moins en moins opérationnelle. C’est dans ce contexte que l’UMR CARRTEL (INRAE – USMB) de Thonon travaille à la mise en place de nouveaux indicateurs de suivi tel que l’installation d’une caméra acoustique : il s’agit d’une méthode non intrusive permettant la surveillance des populations de poissons et l’apport d’informations sur le comportement et la morphologie des individus afin de discriminer les espèces.

Depuis 2016, la grande nacre P. nobilis, est victime d’une épizootie (parasitose liée à un Haplosporidium), généralisée à l’ensemble du bassin méditerranéen. Protégée au niveau européen depuis 1992 (directive 92/43/CEE), l’espèce a récemment été reconnue et classée « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN.

L’observation de tortues exotiques en milieu naturel devient de plus en plus fréquente en France (voir notre article de 2020). Bénéficiant de conditions climatiques plus favorables, certaines de ces tortues parviennent même à s’implanter et à se reproduire sur notre territoire. L’espèce fait partie de ce cortège d’espèces qui a remplacé la Trachémyde à tempes rouges (Trachemys scripta elegans) peu après son interdiction à la vente. Au Refuge des Tortues de Bessières, un groupe d’une quarantaine d’individus adultes vivent dans des bassins situés à l’extérieur l’année durant. Premières observations sur la reproduction en conditions naturelles de deux espèces de tortues dulçaquicoles asiatiques en France métropolitaine.

L’outil « Aquatic Species Invasiveness Screening Kit » (AS-ISK) est fait pour évaluer les risques posés par 819 taxons (comprenant 798 espèces, neuf sous-espèces, trois hybrides et neuf genres) appartenant à 15 différents groupes d’organismes aquatiques (marins et dulcicoles). Il est applicable à toutes les plantes et animaux de tout type de milieu aquatique (marin, saumâtre, eau douce). (Article d'Amelia Curd)

Trois jours durant, près de 130.000 alevins de saumons ont été déversés dans l’Allier en amont du barrage de Poutès en cours d’aménagement. Une opération importante pour les élus et les pêcheurs de Haute-Loire qui soutiennent cette démarche pour tenter de préserver l’espèce.

Il avait disparu de France depuis 150 ans. Il y fait un retour timide. Le castor européen a été aperçu le long du canal de Roubaix fin 2019. C’est peut-être par la voie des eaux qu’un de ces individus est arrivé entre Annequin et Cambrin. Escale ou installation ? En tout cas, une bonne nouvelle pour la biodiversité.

Les écrevisses exposées à des antidépresseurs à cause d'eaux contaminées se comportent de façon plus "téméraire", en sortant plus vite de leur cachette et en passant plus de temps à chercher de la nourriture. Ces travaux, publiés dans le journal Ecosphere, mettent en lumière les conséquences inattendues que les médicaments humains peuvent avoir sur l'environnement aquatique.

Pour éviter la prolifération des tortues de Floride dans le lac du Bourget, le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie récupère les spécimens dont les propriétaires ne veulent plus avant qu'ils ne soient relâchés dans la nature. Cette espèce invasive menace tout l’écosystème du lac.

A Chanteuges, en Haute-Loire, un conservatoire unique en France contribue au renouvellement des saumons. Le saumon sauvage de la rivière Allier est un sportif de haut niveau, capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres pour se nourrir et se reproduire. Mais il est menacé.

On compte dans le monde 5 à 6000 espèces de libellules, une centaine en France et environ 70 en Drôme Ardèche.

L’élaboration du Plan national en faveur des migrateurs amphihalins (PNMA) s’inscrit dans une démarche de co-construction associant l’ensemble des acteurs concernés. C'est dans ce but que différentes rencontres avec les acteurs de métropole et d'Outre-mer se sont tenues de septembre 2020 à mars 2021.

De nombreux outils sont disponibles pour évaluer les risques associés à la présence (avérée ou potentielle) d’une espèce sur un territoire identifié. Cependant, l’utilisation d’un même protocole d’évaluation de risques à l’échelle mondiale pour un groupe d’espèces non-indigènes (ENI) permet de proposer une information homogène et comparable à très large échelle, pour les décideurs politiques et gestionnaires de l’environnement en charge des invasions d’espèces.

La restauration des milieux aquatiques fait l’objet de nombreux travaux de recherche et d’encore plus nombreux projets ou chantiers, surtout depuis que les dispositions règlementaires comme la Directive européenne cadre sur l’eau (DCE) requièrent l’atteinte d’un bon état écologique et le rétablissement des continuités écologiques. Ce terme de restauration couvre des facettes très diverses de cette notion éminemment vaste et transversale. L’AFL organise une journée scientifique et technique, le jeudi 24 juin, qui se propose à la fois de présenter quelques aspects fondamentaux et appliqués des recherches dans le domaine de la restauration des milieux aquatiques et le contexte ainsi que des exemples de programmes dans lesquels se sont engagés des gestionnaires d’espaces.

La Romanée est un cours d’eau classé en liste 1 et 2 de l’article L214-17 du code de l’environnement. Cela signifie premièrement que ce cours d’eau joue un rôle de réservoir biologique, les espèces peuvent donc y accomplir l’ensemble de leur cycle biologique. Deuxièmement, afin de maintenir la libre circulation des poissons et des sédiments : « tout ouvrage doit y être géré, entretenu ou équipé ».

Au barrage hydroélectrique de Malause (82), près de Golfech, EDF aménage une rivière artificielle permettant le passage des poissons migrateurs de la Garonne pour retrouver leurs frayères. Ce chantier, qui représente un investissement de 8 millions d'euros, devrait se terminer en décembre 2021.

Nouveauté printanière de 2021, la dernière version de l’application « INPN Espèces » propose à ses utilisateurs de participer à des quêtes naturalistes. Outre l’aspect ludique et la sensation de participer à une chasse au trésor collective, derrière chacune de ces quêtes se cache une question scientifique concernant un groupe ou une espèce en particulier. Les données récoltées permettront aux experts de mieux comprendre l’écologie, la répartition ou le cycle de vie des espèces ciblées. (Article de Madeleine Freudenreich)

Une étude participative sur la relation entre les habitants et le rongeur des cours d’eau va être réalisée dans trois villes françaises, dont Charentilly.

La Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DEAL) et l’Agence Régionale de Santé (ARS) de La
Réunion lancent, en partenariat avec l’Office de l’Eau Réunion et la Fondation Crédit Agricole Réunion-Mayotte, un appel
à projets sur l’eau et la biodiversité.

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Destinées à rassembler les acteurs contribuant à la mise en œuvre d’observatoires participatifs de la nature pour leur permettre d’échanger, d’apprendre, de s’inspirer et de coconstruire des projets d'avenir, les Rencontres nationales Sciences participatives biodiversité auront lieu en visioconférence du 15 au 17 juin 2021.

L’objectif du SINP est de faciliter le regroupement, la validation et la diffusion des données géolocalisées sur la
biodiversité : faune, flore, champignons, géologie et habitats naturels. Il permet de mettre à disposition
gratuitement une information utile et fiable pour participer au débat démocratique, décloisonner les informations
entre autorités publiques, élaborer ou suivre les politiques publiques et les actions de conservation et éclairer le
choix des aménageurs. Le grand public, les décideurs publics ou privés, ou encore les professionnels peuvent
accéder à ces données qui sont mises à disposition sur ce portail. Si les données publiques ont vocation à
alimenter le SINP, tout organisme ou personne peut contribuer au SINP en transmettant ses données
d’observation. Les données déposées sur dépobio, l’INPN et le GBIF intègrent également la plateforme Karunati.

L’Epage Loire-Lignon assure, jusqu’au 7 juillet, un inventaire des écrevisses présentes dans les cours d’eau du territoire. Cette opération fait notamment appel aux bonnes volontés, pêcheurs ou autres qui peuvent remplir un formulaire en ligne.

Parce que le devenir des roselières concerne les gestionnaires mais également les citoyens, il est essentiel de les sensibiliser au devenir de cet habitat. C’est l’objectif de l’exposition photographique Essentielles réalisée par l’ADENA dans le cadre du projet Roselières. Inaugurée à l’occasion de la fête de la nature, l’exposition Essentielles se veut immersive afin de toucher la corde sensible des citoyens.

Une étude révèle que les niveaux d’oxygène des lacs baissent à une vitesse rapide. Ce phénomène, causé par le réchauffement du climat, menace les espèces d’eau douce et les réserves d’eau potable tandis que les proliférations d’algues toxiques risquent de se multiplier.

Flowing waters have a unique role in supporting global biodiversity, biogeochemical cycles and human societies. Although the importance of permanent watercourses is well recognized, the prevalence, value and fate of non-perennial rivers and streams that periodically cease to flow tend to be overlooked, if not ignored. This oversight contributes to the degradation of the main source of water and livelihood for millions of people. Here we predict that water ceases to flow for at least one day per year along 51–60 per cent of the world’s rivers by length, demonstrating that non-perennial rivers and streams are the rule rather than the exception on Earth. Leveraging global information on the hydrology, climate, geology and surrounding land cover of the Earth’s river network, we show that non-perennial rivers occur within all climates and biomes, and on every continent. Our findings challenge the assumptions underpinning foundational river concepts across scientific disciplines. To understand and adequately manage the world’s flowing waters, their biodiversity and functional integrity, a paradigm shift is needed towards a new conceptual model of rivers that includes flow intermittence. By mapping the distribution of non-perennial rivers and streams, we provide a stepping-stone towards addressing this grand challenge in freshwater science

Pour la neuvième année consécutive, le brassage du lac Léman n'a été que partiel cet hiver. Or sans brassage complet, le taux d'oxygène au fond du Léman reste faible, libérant le phosphore piégé dans les sédiments.

Les niveaux d’oxygène des lacs situés dans les zones de climat tempéré déclinent rapidement, plus vite que dans les océans. Le changement climatique est la principale cause de cette tendance depuis au moins quatre décennies qui menace la biodiversité et la potabilité des lacs d’eau douce.

La vie des algues microscopiques qui habitent la neige en haute altitude est encore bien mystérieuse. Aussi, des chercheurs et chercheuses du CNRS, du CEA, de Météo-France, d’INRAE, et de l’Université Grenoble Alpes ont créé le consortium Alpalga pour étudier ce monde méconnu et menacé par le réchauffement climatique.

Les acteurs de la société – États, entreprises, citoyens, etc. - sont de plus en plus nombreux à s’engager pour estimer et limiter leurs impacts sur la biodiversité. Mais comment évaluer ces impacts et la qualité de leurs engagements visant à les réduire ?

La fédération de pêche du Haut-Rhin procède à un inventaire de sa population dans les cours d’eau. Il s’agit de compter les petits de l’année pour évaluer la capacité de reproduction du brochet.

Infrastructures pour la biodiversité et l'écosystème la recherche sur les services en Europe : un besoin de les cartographier et de promouvoir leur visibilité et leur utilisation au sein du Programme BiodivERsA. Les infrastructures de recherche sur la biodiversité et les services écosystémiques sont nombreuses et diverses en Europe, financées aux échelles régionale, nationale et locale.