La mise en place d’un processus participatif lors de la planification d’un projet d’aménagement de cours d’eau peut ainsi permettre de limiter les conflits qui peuvent y être liés et de favoriser son acceptation par les acteurs et plus largement le public. L'auteur s’interroge sur le rôle que joue la participation par rapport à la mise en œuvre de ces projets. Permet-elle réellement d’intégrer les différents intérêts liés aux cours d’eau et contribue-t-elle finalement à améliorer l’acceptation des projets ? Quelles sont les difficultés rencontrées lors de la mise en pratique de la participation ? Et plus généralement, quels sont les facteurs qui influencent l’implication des acteurs dans les processus décisionnels relatifs aux projets d’aménagement de cours d’eau ?
A partir de ces différentes questions, ce travail propose une analyse de l’application pratique de la participation dans le contexte de l’aménagement des cours d’eau en Suisse. Les différentes études de cas menées dans le cadre de ce travail mettent en lumière les divergences présentes entre les principes théoriques de la participation et les démarches mises en pratique. Finalement, ce travail discute dans quelle mesure la participation telle qu’elle est pratiquée dans le cadre de l’aménagement des cours d’eau en Suisse constitue un artifice qui vise a contrebalancer la perte d’implication des acteurs liée à la complexification de cette politique publique. Cette thèse de doctorat a été présentée à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne par Stephan Utz (305 p.)

OPEN (Observatoires Participatifs des Espèces et de la Nature) est le premier portail dédié aux programmes de sciences participatives sur la biodiversité et à leurs actualités. Ce portail, créé et développé par le Muséum national d'Histoire naturelle, est co-animé par la Fondation pour la Nature et l'Homme et l'Union Nationale des Centres Permanents d'Initiatives pour l'Environnement. L'application INPN Espèces y est notamment répertoriée.

L'Association Française de Limnologie, le laboratoire LIVE (UMR CNRS - Université de Strasbourg) et l'Ecole Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES) organisent un  colloque AFL2018, les 22 et 23 novembre à Strasbourg. L'objectif principal de cette manifestation est de réunir des chercheurs mais également différents acteurs de l'eau sur des thèmes de recherche d'actualité qui ont chacun des retombées opérationnelles. Parmi ces projets : la restauration des rivières urbaines avec l'enjeu majeur de retrouver des fonctionnalités écologiques. L'évaluation de ces socio-écosystèmes est par essence mutlidisciplinaire et doit intégrer des mesures de leur intérêt sur un plan territorial.

En quinze ans, presque 13 000 articles de recherche ont été publiés dans les principales revues dédiées aux sciences de la conservation. Pourtant, la biodiversité reste menacée partout dans le monde. Deux chercheurs du CNRS se sont penchés sur ce paradoxe inquiétant en décortiquant cette riche littérature. Selon eux, l'un des obstacles majeurs serait la recherche constante d'arbitrages plus favorables aux activités humaines qu'à la protection de la nature. Cette étude est publiée le 10 septembre dans Trends in Ecology and Evolution.

Global spread of non‐native species profoundly changed the world biodiversity patterns, but how it translates into functional changes remains unanswered at the world scale. The authors here show that while in two centuries the number of fish species per river increased on average by 15% in 1569 basins worldwide, the diversity of their functional attributes (i.e. functional richness) increased on average by 150%. Non‐native species moreover caused shifts in functional identity toward higher body sized and less elongated species for most of assemblages throughout the world. Although varying between rivers and biogeographic realms, such changes in the different facets of functional diversity might still increase in the future through increasing species invasion and may further modify ecosystem functioning.

Ce séminaire s’intéressera particulièrement aux suivis de longue durée, aux observations multi-taxons et aux interactions compartiment biotique – compartiment abiotique sur une large gamme d’échelles spatio-temporelles. L’évènement aura lieu, le 8 et le 9 novembre,  à l'Université de Tours et s’inscrit dans les activités du réseau d’observation de la biodiversité ligérienne (OBLA) de la Zone Atelier Loire (ZAL) en partenariat avec la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels (FCEN). Il favorisera le partage des connaissances autour du fonctionnement des milieux alluviaux et de leur biodiversité à l’échelle du bassin ligérien. Il s’adresse aux membres de la communauté scientifique travaillant sur la biodiversité des milieux aquatiques et alluviaux du bassin versant de la Loire ainsi qu’aux gestionnaires de ces milieux.

Le Groupe de Travail « Biodiversité – territoires – sociétés » du LabEx DynamiTe (Laboratoire d’Excellence  Dynamiques Territoriales et Spatiales), organise une journée d’étude intitulée « Perceptions des changements par la biodiversité ordinaire. La question des sons comme indicateurs de changement ». Elle se déroulera le lundi 15 octobre à Paris. Elle est axée sur la question des sons de la nature comme indicateurs de changement des territoires. Elle réunira des chercheurs de disciplines différentes (anthropologie, géographie, écologie, biologie) pour comprendre la manière dont ces chercheurs saisissent cet objet. Elle sera organisée sous forme de retours d’expériences et de tables rondes et de suivi des programmes Pyrénées, Sonates et Sonatas obtenus en 2018.

Les crevettes de la famille Alvinocarididae sont emblématiques des sources hydrothermales de la Dorsale Médio-Atlantique. Les mécanismes qui permettent aux crevettes de localiserles et de détecterleur habitat obscur sont énigmatiques. Il est supposé que les émissions de fluide hydrothermal leur servent de repère pour s’orienter. Parmi les indicateurs potentiellement utilisés par les crevettes, les composés chimiques du fluide et sa température sont considérés dans cette étude. Ce travail présente une description détaillée du système olfactif des crevettes. L’ensemble des  résultats contribue à l’état des connaissances sur la biologie chimio-sensorielle des crevettes hydrothermales, et  apporte  des  bases  substantielles  pour  de  futures  études sur leurs facultés chimio-et thermo-sensorielles et les adaptations sensorielles en milieu hydrothermal profond. La soutenance de la thèse de Julia Machon aura lieu le 2 octobre à la Sorbonne.

Écosphère, est une société spécialisée en "conseil et ingénierie pour la nature et le développement durable".  Ses activités s'appuient sur la récolte, l'analyse et la bancarisation de nombreuses données biologiques, qui sont aujourd'hui traitées au travers d'un ensemble d'outils spatiaux : GéoEcosphère. Un lot de près de 110 000 données issues de GéoEcosphère a été livré et est désormais accessible sur l'INPN.

Le comité de gestion des poissons migrateurs organise une journée de travail et d'échanges le 16 novembre à Avignon. Elle est destinée aux acteurs locaux de la gestion de l'eau ayant pour objectif la mise en commun des pratiques des gestionnaires de cours d'eau : Rhône, affluents et fleuves côtiers.

Les amphibiens et les reptiles des îles de la Caraïbe composent une faune parmi les plus menacées au monde. Cet ouvrage est une première pierre à l’édifice de la conservation des amphibiens et des reptiles de la Martinique. Il fournit un état des lieux précieux des connaissances disponibles sur la biologie, l’écologie et la répartition des espèces présentes en Martinique. Il offre également des outils (une clé de détermination illustrée et des liens QR codes) permettant d’identifier avec fiabilité, à la vue et à l’oreille, les espèces observées.

Les données de la biodiversité : biais taxonomiques en lien avec les préférences sociétales Moora et al. (2011) ont estimé à 11 millions le nombre total d’espèces peuplant notre planète. Seules 1,4 étant décrites, la majorité d’entre elles (plus de 99%) est toujours inconnue, peu étudiée ou ignorée. Il reste donc un travail titanesque pour les connaître toutes et les décrire.

Les éléments développés dans cet ouvrage constituent une version résumée d’une synthèse plus exhaustive à paraître fin 2018. L’estuaire de la Gironde : un écosystème altéré ? Entre dynamique naturelle et pressions anthropiques.
 

Jean Jalbert, directeur général de la fondation Tour du Valat est intervenu mardi 11 septembre à l’espace Van Gogh à Arles dans le cadre des séminaires des Amis de la Tour du Valat. Il a évoqué les conséquences du changement climatique sur la Camargue et les solutions possibles. Ce séminaire, qui a rencontré un franc succès, a été co-organisé par les Amis de la Tour du Valat et Alternatib’Arles. La vidéo de la conférence est disponible sur le site web ainsi que la présentation du séminaire.

Pour atteindre le bon état des eaux, la restauration du fonctionnement naturel des écosystèmes aquatiques est essentielle. Les opérations aidées par l’agence portent sur les cours d’eau, les plans d’eau, les lagunes et le littoral. Les demandes d'aide devront parvenir à l'agence avant le 30 juin 2018 (ou avant le 30 septembre 2018 pour certaines opérations prioritaires, de manière limitative) pour solliciter une aide aux conditions du 10ème programme d'intervention. L'Agence communique sur son site web sur : quel taux d'aide ? Qui est concerné ?  Quels projets sont aidés ? Comment formuler votre demande d'aide ? Et où obtenir des informations et adresser la demande d'aide ? L'Agence accorde également des aides pour les Zones humides et la Restauration hydromorphologique des cours d'eau.

Le projet Interreg AlpES, mené depuis 2016 dans sept pays européens, avait pour objectif d'établir une définition commune des services écosystémiques, d'en réaliser une cartographie dans les Alpes, et de les évaluer. Le Cerema, partenaire français du projet, a organisé le 25 septembre à Aix-en-Provence, un colloque de restitution qui permettra de tester les outils créés pour les acteurs du territoire.

Quelles valeurs les acteurs des territoires lagunaires de Biguglia (au nord est de la Corse) et des étangs palavasiens (Montpellier) attachent-ils à la nature ? Le laboratoire MARBEC a mené une enquête, basée sur une approche non monétaire, qui fait ressortir des niveaux de consensus et de divergence quant à la priorisation des services écosystémiques. Ces résultats peuvent aider à une prise de décision efficace en matière de conservation.

Le concours est organisé par l’A-IGÉco (Association fédérative des acteurs de l’Ingénierie et du Génie Ecologiques), l’AFB et le ministère de la Transition écologique et solidaire pour récompenser les meilleurs réalisations de génie écologique et mettre en avant la filière. Il a été créé pour les maîtres d’ouvrage, les bureaux d’études et les entreprises de travaux de la filière du génie écologique. La remise des prix aura lieu le 5 novembre à Paris.

Soucieuse de protéger la qualité des eaux de ces écosystèmes naturels remarquables tout en conciliant leur biodiversité et leurs usages, l’Agence de l'eau Adour-Garonne organise des journées techniques sur la chaîne des lacs et étangs du littoral aquitain à Biscarrosse (40), les 17 et 18 octobre prochains. L’objectif de ces deux journées vise à :
- partager la connaissance déjà acquise et déterminer les axes à développer dans un contexte de changement climatique ;
- ouvrir le débat sur la coordination de la connaissance et son partage au service des actions territoriales et la préfiguration d’une gouvernance et une gestion collective des plans d’eau à l’échelle du territoire concerné.

Le projet Life in Quarries a pour but de promouvoir la biodiversité au sein des carrières, en identifiant et en diffusant des actions pertinentes et efficaces en faveur de celle-ci. Ce projet entreprend de  fournir aux carriers les outils nécessaires pour gérer la biodiversité présente sur leur site de façon responsable et autonome.  Il démontre ainsi que la biodiversité en carrière peut constituer un cas concret de développement durable. Le crapaud calamite (Epidalea calamita (Laurenti, 1768)) représente un exemple d’espèce menacée en Wallonie qui profite de la création, lors de l’exploitation des carrières, de milieux  pionniers indispensables à son développement. L’objectif de ce travail de fin d’études est de caractériser les mares pionnières de trois carrières wallonnes fréquentées par cette espèce afin d’identifier les paramètres déterminants pour le creusement des mares et d’évaluer les méthodes de dénombrement proposées aux carriers dans le cadre du suivi des actions favorables au crapaud calamite... [Extrait du résumé du travail de fin d'études d'Elise GLAUDE].

Afin de protéger les loutres et castors, la justice vient d'interdire les pièges mortels à moins de 200 mètres des cours et plans d'eau de Loire-Atlantique.

Cette espèce emblématique du sud-ouest de l’Europe est actuellement en danger critique d’extinction pour diverses raisons, à la fois menacée par le changement climatique, les barrages, la pollution, la surpêche et le braconnage. Dans le cadre du projet européen SUDOANG, l’Université de Perpignan via Domitia, l’Irstea Bordeaux, l’Inra Nouvelle-Aquitaine et l’AFB se mobilisent en France pour développer des outils pour la conservation et la restauration de la population des anguilles et de leur milieu. Pour mieux appréhender les enjeux liés à cette espèce, l’AZTI, un institut de recherche du pays basque espagnol, a mis en place ce projet SUDOANG et le coordonne en réunissant l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de l’anguille en Espagne, en France et au Portugal. Dix centres de recherche et 27 partenaires sont associés au projet parmi lesquels des gestionnaires, des ONG et des organisations de pêcheurs professionnels. Ce projet bénéficie d’un financement du Programme Interreg SUDOE (Sud-Ouest de l’Europe) du Fonds européen de développement régional (FEDER). De plus, il sera prochainement renforcé par une étude complémentaire : « FLUX Anguille » (2018 – 2021).

Afin de créer un lieu privilégié d’information, d’échanges et de concertation sur toute question relative à la biodiversité, Bernard Schmeltz, Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, et Marie-Guite Dufay, présidente de Région, ont installé le 11 septembre à Dijon le comité régional de la biodiversité, en application de la loi du 8 août 2016.

Du lundi 17 au mercredi 19 septembre, les acteurs de l’eau et de la biodiversité dans les outre-mer se sont réunis pour échanger et faire avancer les chantiers de l’eau et de la biodiversité dans leurs territoires.

Coalition unique de gouvernements, institutions (dont l’AFD), scientifiques, ONG, qui œuvrent ensemble à une meilleure compréhension et préservation de la nature, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de fêter ses 70 ans. L’occasion de faire le point avec sa directrice générale, Inger Andersen, sur les échéances politiques à venir.

La Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire a organisé une table ronde sur la politique de l’eau, avec la participation de M. Bertrand Galtier, directeur général de l’agence de l’eau Artois-Picardie, M. Marc Hoeltzel, directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, M. Guillaume Choisy, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne, M. Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, M. Martin Gutton, directeur général de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, et Mme Marie-Dominique Monbrun, directrice générale adjointe de l’agence de l’eau Seine-Normandie.

Le BRGM et le Parc naturel régional des Grands Causses ont signé, le vendredi 31 août 2018, une convention de partenariat pour préserver les ressources en eau et la biodiversité de la région.

Les objectifs de cette journée qui a eu lieu le 27 septembre, à Brive-la-Gaillarde (19) sont de : - Faire un point sur la réglementation et connaitre les obligations qui vous incombent - Appréhender le contenu des dossiers réglementaires et leurs phases de construction - Échanger sur vos problématiques au travers de cas concrets - Identifier les acteurs ressources du territoire.

L’Agence française pour la biodiversité, Régions de France et le RARE mutualisent leurs compétences pour lancer en partenariat une formation biodiversité à destination des élus locaux et signent une convention confiant au RARE la mise en place de l'offre de formation. Concrètement, cette offre de formation a pour objectif de :
- sensibiliser les élus en leur offrant une meilleure compréhension des enjeux liés à la protection  et à la reconquête de la biodiversité ;
- les accompagner dans l’exercice de leur fonction d’élu (identification des freins, des leviers, des pistes et des actions innovantes) ;
- promouvoir des modèles de développement de territoires engagés pour la biodiversité afin de faciliter le changement par l’exemple et l’expérimentation ;
- proposer aux élus une boîte à outils, un guide des bonnes pratiques et valoriser leur implication.

La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) a fêté ses 10 ans, le 26 et 27 septembre. Elle a proposé trois temps forts pour valoriser la recherche sur la biodiversité et le dialogue science-action. La Fondation résultait de la fusion de deux Groupements d’intérêt scientifique (GIS) préexistants :  le Bureau des ressources génétiques, fondé en 1983, et l’Institut français de la biodiversité, créé en 2000. L'une des originalités de la FRB est la mise en place, à côté d'un Conseil scientifique (CS) d'un Conseil d'orientation stratégique (COS) regroupant les parties prenantes de la biodiversité (ONG, gestionnaires d¹espaces naturels, entreprises, syndicats, etc.).

Le protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation est l’aboutissement d’un processus engagé dans le cadre du protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, lui-même établi dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Ce protocole additionnel vient compléter le protocole de Carthagène, en établissant des règles internationales en cas de dommages occasionnés sur la biodiversité par les mouvements transfrontaliers d'organismes vivants modifiés (OVM), ces derniers étant un sous-ensemble des organismes génétiquement modifiés, constitué des organismes vivants et capables de se reproduire dans l’environnement. En France, la réglementation existante sur la responsabilité environnementale permet aujourd’hui de ratifier ce protocole.

Ce stage aura lieu du 11 au 12 décembre à Montpellier. Les objectifs de cette formation est :
- de s'approprier la politique Trame verte et bleue et son déploiement sur les territoires ;
- et d'appréhender les enjeux de préservation des continuités écologiques terrestres et aquatiques.

La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides sont essentielles à la subsistance des populations  :  un large éventail de services écosystémiques qu’elles procurent, et le rôle crucial que jouent les zones humides dans le développement durable. Les décideurs politiques sous-estiment la valeur des avantages qu’elles offrent aussi bien à l’humanité qu’à la nature. Mieux connaître ces valeurs et l’état des zones humides est fondamental pour assurer leur conservation et leur utilisation rationnelle. Les présentes perspectives mondiales des zones humides rendent compte de l’étendue, de l’évolution, des moteurs de changement et des mesures à prendre pour préserver ou rétablir les caractéristiques écologiques de ces milieux naturels.

Les mares agricoles sont des écosystèmes en déclin en Europe. Les mesures agro-environnementales (MAE) ont pour objectif d'améliorer la biodiversité en milieu agricole. L'une d'elles encourage financièrement la restauration et la création de mares. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'influence de plusieurs MAE sur la diversité floristique des mares et sur les paramètres physico-chimiques de l'eau.
 

Les zones humides sont étroitement liées avec les outils de gestion intégrée de l'eau que sont les SAGE et les contrats de milieu. Renforcer leur conservation, leur utilisation rationnelle et leur restauration pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) est un sujet d'actualité. C'est précisément le thème d'un rapport paru dans le cadre de la Convention de Ramsar. Le document montre l'importance des zones humides, non seulement en tant que ressources naturelles essentielles, mais aussi en tant qu'éléments fondamentaux du bien-être humain, de la croissance économique inclusive et de l'adaptation au changement climatique et de son atténuation.

Le Pôle-relais lagunes méditerranéennes a sélectionné 3 lauréats dans le cadre de son appel à projets sur les outils de sensibilisation aux rôles et à la préservation des zones humides littorales diffusé en avril 2018. Les projets retenus, sont proposés par le CPIE Rhône Pays d’Arles, le Parc naturel régional de Camargue et par l’association Siloë (dans le Gard). Ces structures les mettent gratuitement à disposition dès septembre.

L’Observatoire des zones humides méditerranéennes (Tour du Valat) et l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier viennent de publier (Août 2018)  la synthèse des résultats du premier suivi 2017 sur les services récréatifs et éducatifs des zones humides méditerranéennes. Cette synthèse inclut aussi les messages et les recommandations pour les décideurs et les gestionnaires de sites.
L’indicateur sur les services récréatifs et éducatifs des zones humides méditerranéennes (SRE-ZHM) vise à mesurer de manière comparable entre sites, les bénéfices humains et sociaux que procurent les zones humides, auprès des visiteurs dans un but récréatif ou éducatif. Il s’adresse directement aux décideurs nationaux et locaux ainsi qu’aux gestionnaires de site, identifiés comme les principaux acteurs de la décision de gestion des sites. Il les informe, ce qui est nouveau dans le cadre des suivis des zones humides, des retombées sociales et humaines de ces milieux auprès du grand public.

Ces quatrièmes rencontres naturalistes de Provence-Alpes-Côte d’Azur sous le thème de l’avenir des zones humides et de la mer seront l’occasion pour tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la biodiversité d’échanger, de partager leurs expériences en matière d’amélioration des connaissances et de gestion conservatoire, de confronter leurs points de vue sur les actions de protection de la biodiversité à mettre en œuvre, mais également d’échanger sur les sciences participatives. Ces rencontres ont lieu le 29 septembre à Saint Mitre les Remparts.

Une conférence qui tente d’expliquer le fonctionnement et la vulnérabilité des zones humides, des milieux essentiels pour la biodiversité. Elle aura lieu, le 9 octobre,  à Paris - Espace Pasteur.

Les salins sont des écosystèmes exceptionnellement importants pour la préservation de l’environnement naturel. Situés principalement dans les estuaires et à proximité des villes, les salins bien gérés fournissent un ensemble de services écosystémiques. Ils soutiennent la biodiversité grâce à leur importance vitale pour la survie de nombreuses espèces dont les oiseaux migrateurs et contiennent une faune et une flore très diverses. Les salins méditerranéens sont menacés. Ainsi à travers le project "Activités globales portant sur la conservation des zones humides dans la région méditerranéenne", financé par la Fondation MAVA, Birdlife International et la Tour du Valat, en collaboration avec leurs partenaires méditerranéens, ont uni leurs forces pour préserver les précieux salins méditerranéens.

La journée aura lieu le 2 octobre à Toulouse à l'Agence de l'eau Adour Garonne. Elle s'articule autour de deux sessions : le temps des laboratoires de recherche ; et le temps des gestionnaires. Elle est gratuite et ouverte à tous.

C'est le 2è colloque International de la CIFEODD ( Conférence internationale francophone des établissements d'enseignement supérieur et organismes sur le développement durable) en partenariat avec l'IFP (l'Institut français de pétrole). Le colloque aura lieu les 23, 24 et 25 octobre, à Pondichéry (Inde). Il sera bilingue. Les conférences seront traduites et il y aura des ateliers en anglais et en français.

Le Forum des Marais Atlantiques et le Conservatoire d’espaces naturels (Cen) Centre-Val de Loire organisent en partenariat avec l’Agence de l'eau Loire-Bretagne et la région Centre-Val de Loire (feder bassin de la Loire), un séminaire sur le thème des indicateurs de suivi des milieux humides, le 15 novembre à Orléans. Il a pour but d’informer les acteurs de l’eau sur des outils opérationnels à leur disposition : des indicateurs, associés à des protocoles, répondent aux objectifs de suivre et d’évaluer l’efficacité des travaux de gestion et de restauration conduits sur les zones humides.

35 % des zones humides, des milieux naturels à la biodiversité particulièrement riche, ont été détruits depuis 1970 sous le double effet de l’action de l’homme et du réchauffement. Face aux besoins urgents de protéger les milieux humides restants, la Convention de Ramsar, du nom du traité adopté en 1971 dans cette ville iranienne, a établi un bilan inédit de la situation. La première édition de ses perspectives mondiales des zones humides est parue jeudi 27 septembre, en amont d’une conférence des parties consacrée à ces écosystèmes prévue à Dubaï du 21 au 29 octobre. L’objectif de cette publication est de rappeler leurs responsabilités aux 170 Etats et autres signataires du traité, qui vise à « conserver et utiliser de façon rationnelle les zones humides » en contribuant au « développement durable » dans le monde.