Sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN), plus de 11 500 photos ont été intégrées en 2018 permettant ainsi d’illustrer un total de 725 espaces, 735 habitats et 24 252 espèces. Concernant les espèces, l'Outre-mer est à l'honneur avec l'intégration de milliers de photos de Guyane, de Mayotte, de Polynésie et de Martinique. Pour la Guyane, 90% des espèces d'amphibiens (soit 111) sont représentées, ainsi que 89% des espèces de reptiles. Les photographies sont également à découvrir sur l'application mobile INPN Espèces.

Le Syndicat Mixte du Bassin de la Seudre et de ses Affluents a réalisé un premier rapport de suivi de l’expansion de l’Elodée du Canada sur le fleuve Seudre après effacement de l’ouvrage hydraulique de Chadeniers (Gémozac – 17260). Ce document présente le contexte de l’étude, le protocole suivi pour l’étude, les résultats après travaux et le bilan financier de l’opération. Les conclusions indiquent une corrélation entre les dynamiques hydrosédimentaires liées à l’effacement de l’ouvrage et la réduction ainsi que le glissement des foyers de l’espèce vers l’aval.

Plusieurs articles de presse relaient l'information relative à la prolifération de l’anodonte chinoise dans certains cours d'eau de France. Il s'agit d'une espèce de bivalve d'eau douce de la famille des Unionidae. Cette moule dite "géante", peut mesurer jusqu'à trente centimètres de long pour un poids de 800 grammes. Introduite dans les années quatre-vingt en Camargue, elle se répand en provoquant des déséquilibres de la faune.

La Seine et ses affluents accueillent 59 espèces de poissons, dont 19% sont menacées de disparaître à cause de l’impact des activités humaines. Quelles sont-elles ? Où sont-elles ? Comment les sauvegarder ? Les réponses à ces questions se trouvent sur le site de l'Observatoire des poissons du bassin Seine-Normandie, développé par les structures associatives agréées pour la pêche de loisir et financé par l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Alimenté par les acteurs du bassin, cet outil a pour objectif d'apporter les informations indispensables à la gestion de la biodiversité aquatique.

Immersion dans le département du Nord où ce nouveau court-métrage vise à témoigner de l’intérêt de préserver les milieux d'accueil d'une espèce emblématique des cours d'eau : le brochet. L'objectif de ce film est de communiquer sur des projets de restauration de frayères, initiés par les acteurs de la pêche et de la protection des milieux aquatiques, dont les actions à l'échelle départementale sont favorables aux écosystèmes aquatiques sur un territoire où les rivières sont très impactées par l'activité humaine, ainsi qu'à tout un panel d'espèces fréquentant ces milieux humides. Il a été réalisé par Reflets d'eau douce, pour la Fédération du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique avec le soutien de l'Agence de l'Eau Artois-Picardie, le Département du Nord, et la Fédération Nationale pour la Pêche en France.

Le numéro de Sciences Eaux et Territoires de janvier propose un dossier sur l'apron du Rhône. Marianne Georget, animatrice du plan national d'actions (PNA), retrace les étapes marquantes de la reconquête des rivières par l’apron rendue possible grâce à des opérations et des travaux qui ont mobilisé plus de trente partenaires scientifiques, techniques et financiers.

Dans le cadre des ateliers du patrimoine naturel des Hauts-de-France, le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, en partenariat avec Picardie Nature, organise des conférences intitulées "Petites bêtes des milieux aquatiques" dans 7 villes de la région. L'occasion de présenter aux habitants les différents habitats qui constituent une zone humide et les menaces qui pèsent sur les milieux aquatiques.

L’écrevisse à taches rouges est une espèce exotique envahissante qui provient des États-Unis. Ce sont sans doute des pêcheurs qui s’en servaient comme appât qui l’ont transportée jusqu’au lac Brome. Son intrusion en territoire québécois est jugée préoccupante par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

L’étude multi-proxies (relevés litho-stratigraphiques, susceptibilité magnétique, estimation de la matière organique, paléoécologie) des dépôts organo-détritiques de la vallée du Gage permet de préciser l’évolution de cette petite plaine alluviale de moyenne montagne au cours des 1 500 dernières années (bassin de la Loire supérieure, Ardèche, France).

Dans une étude parue dans la revue scientifique Current Biology, des chercheurs chinois avertissent que les "Nouvelles routes de la soie", un gigantesque projet d'infrastructures routières, ferroviaires et portuaires couvrant une centaine de pays, risquent d'accélérer les invasions d'espèces. Ils ont développé un modèle croisant les régions du monde incluses dans ce projet et leurs conditions climatiques et d'habitat, pour prédire où 816 espèces vertébrées - 98 amphibiens, 177 reptiles, 391 oiseaux et 150 mammifères - étaient le plus susceptibles de s'introduire, et d'y rester.

Depuis 2012, l’Université de Corse consacre un axe de recherche, labellisé par le CNRS, à la gestion des eaux douces continentales en Méditerranée. Objectif : mieux comprendre le cycle de l’eau dans l’île pour mieux préserver la ressource avec des outils adaptés.

La 9ème édition des Rencontres Migrateurs profitera de son escale à Nantes pour regarder vers l’Atlantique. Elle aura lieu le 12 et le 13 mars, et sera l’occasion de dresser un état des lieux des populations de grands migrateurs du Bassin de la Loire, en s’appuyant sur la comparaison avec les autres grands bassins français. Ensuite, les acteurs concernés, s'intéresseront au départ des migrateurs vers la mer en présentant les études récentes sur les migrations de dévalaison. Enfin, ils aborderont les connaissances sur le grand voyage océanique des poissons migrateurs, mais aussi ses mystères.

Pêches et Océans Canada, le ministère fédéral responsable de la protection des eaux, accentue la surveillance des espèces envahissantes dans les eaux du bassin hydrographique du Saint-Laurent. Il travaille de concert avec le ministère québécois de la Faune et des Parcs. L'équipe a ciblé douze sites du bassin hydrographique du Saint-Laurent, du lac Saint-François jusqu'à Gentilly.

Les habitats (tourbières, eaux courantes, prairies, falaises…) forment un objet central pour l’étude appliquée et la conservation de la biodiversité. Élaborée à partir de classifications préexistantes, Eunis (European Nature Information System) est une classification des habitats européens qui a pris la relève de Corine Biotopes. Eunis est utilisable sur tout le territoire français métropolitain et sur tous types de milieux. Ce guide édité par l’Agence française pour la biodiversité et réalisé par l’UMS Patrinat a pour but de faciliter l’utilisation de cette classification, afin d’aider à produire des identifications reproductibles sur le terrain et ainsi développer les applications possibles : inventaires, cartographies, suivis, etc.

Mieux impliquer les usagers et les habitants dans la gestion de leur rivière est l’une des clés d’une gestion réellement partagée et pérenne des cours d’eau. En mobilisant toutes les parties prenantes, y compris les citoyens, autour des stratégies de gestion des rivières et des services rendus par ces milieux, le projet européen SPARE ouvre la voie - expériences à l’appui - à de nouvelles façons d’organiser la gouvernance de l’eau à l’échelle des territoires.

Pour mieux comprendre les dynamiques d’évolution de ce poisson noble des lacs péri-alpins et gérer les ressources durablement, un programme de suivi de la population du corégone qui s’effectue grâce à la participation des pêcheurs amateurs et professionnels, a été mis en place par des chercheurs de l'UMR Centre Alpin de Recherche sur les Réseaux Trophiques des Ecosystèmes Limniques (CARRTEL). Un exemple de "science participative", illustrant les nouvelles pratiques sociétales où les citoyens et des groupes d’acteurs collaborent avec les scientifiques, et permettent de co-produire des connaissances dans une perspective d’innovation et de transformation sociale.

Ce document vise à éclairer la thématique de la participation à l'échelle des bassins à partir d'exemples réels, pratiques, concrets qui témoignent de leur faisabilité. Le chapitre II donne des éléments sur le type d'acteurs ou usagers qui doivent participer à la gestion des ressources en eau dans le bassin. Dans les chapitres III et IV sont analysés les différents mécanismes qui permettent d'assurer la participation des acteurs économiques et de la société civile dans les bassins, que ce soit dans le cadre de dispositifs formels ou informels.

Le Conseil national de l'information géographique (CNIG), via le groupe de travail "Continuités Ecologiques Régionales", a mis jour le géostandard décrivant les données géographiques permettant de localiser les éléments composant la trame verte et bleue (TVB). Ce document, proposant un cadre méthodologique pour organiser ces données, a dû être révisé pour s’adapter au nouveau contexte réglementaire des Schémas régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). Les données ont été centralisées à l’échelle nationale afin de produire une cartographie nationale de la TVB. Elles sont diffusées sur l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

Depuis plusieurs années, la préservation et la reconquête durable des populations de poissons migrateurs dans le Bassin Seine Normandie sont inscrites dans de nombreux documents planificateurs régionaux ou nationaux. Si les efforts déjà entrepris ont permis d’améliorer le retour de certaines espèces, le projet CONSACRE coordonné par Irstea en partenariat avec le GIP Seine-Aval, a pour objectif de proposer des pistes d’actions permettant de renforcer cette reconquête.

Les Pays-Bas
La maîtrise des eaux aux Pays-Bas a toujours été importante pour sa survie, mais il subit aujourd’hui plus que tous ses voisins européens les conséquences du changement climatique. Les autorités ont fait construire un archipel de cinq îlots afin de booster l’écosystème du lac de Markermeer, l’un des grands lacs d’eau douce d’Europe. Le projet était porté par Natuurmonumenten, une ONG pour la préservation de la nature, en partenariat avec le ministère de l’agriculture, le ministère des infrastructures et de la gestion de l’eau, ainsi que des associations de pêcheurs et de protection de la faune et de la flore.

La construction de méga-barrages ne devrait pas avoir lieu dans les régions de forêts tropicales de basses altitudes, et cela en raison des menaces qu’ils font peser sur la biodiversité et les écosystèmes, selon des experts de l’Université de Stirling.

L’Office national des forêts (ONF) du Jura, organise une journée technique le 5 février sur la restauration de cours d’eau en milieu forestier, en partenariat avec l’université de Franche-Comté, la Communauté d’Agglomération du Grand Dole et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse. La journée sera l'occasion de présenter le projet mené dans la forêt domaniale de Chaux (39), puis de partager différents regards sur des expériences originales de gestion des ruisseaux en forêt.

La Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Gironde continue le suivi de la dévalaison des anguilles argentées depuis le lac de Lacanau vers l’Océan. Pour le moment, les captures sont faibles, avec 45 anguilles argentées comptabilisées, du fait du faible débit sur le canal. Mais d’autres espèces aquatiques sont observées.

Dans le cadre de son 11e programme "Sauvons l’eau 2019-2024", l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (RMC) amplifie ses actions dans le domaine de la biodiversité via un nouvel appel à projets. Ouvert jusqu’au 15 mai 2019, il cible les projets des collectivités, associations de protection de la nature, conservatoires et gestionnaires d’espaces naturels, fondations privées, établissements publics de l’Etat, industriels qui agissent pour la reconquête de la biodiversité des milieux aquatiques et humides. Les lauréats verront leurs projets financés jusqu’à 70%.

Le Cerema a signé le 18 décembre un contrat avec l’Agence française pour la biodiversité (AFB) qui a pour objet de valoriser la naturalité des cours d’eau labellisés "site rivière sauvage". Le Cerema assurera, en partenariat avec European Rivers Network, l’évaluation de services écosystémiques générés par ces rivières en très bon état écologique.

Face aux conséquences des changements climatiques amenées à s’amplifier au cours du 21ème siècle, les solutions fondées sur la nature (Nature-Based Solutions) apparaissent désormais comme un moyen à la fois efficace à long-terme, peu dispendieux pour les finances publiques, et positif pour les milieux naturels d’en limiter les impacts négatifs. Cette brochure en anglais présente en détail le concept et détaille la façon dont il est concrètement mis en place dans la zone des étangs et marais des anciens salins de Camargue.

Le 28 mars se déroulera la journée de restitution du programme Irstea-AFB sur les zones de rejet végétalisées (ZRV) à Valence. A cette occasion, et pour essayer de mieux appréhender les fonctions des ZRV existantes ou à venir, Irstea abordera les thèmes étudiés pendant les 6 ans du programme, à savoir :
- les processus de fonctionnement des ZRV ;
- la méthodologie et le suivi des ZRV ;
- le devenir des polluants ;
- les contraintes et l’exploitation liées aux ZRV.

Le ministère du travail conduit en 2019 avec l’Union professionnelle du génie écologique (UPGE) une expérimentation pour la création d’un titre professionnel d’ouvrier intervenant sur les chantiers de génie écologique. Trois régions ont été choisies pour mettre en oeuvre l’expérimentation : Bretagne, PACA et Occitanie. Le pilotage opérationnel est confié à la direction de l’ingénierie de l’Agence nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA).

Ce guide illustre ainsi la diversité des modes d’intervention possibles au travers d’exemples concrets de réalisations relevant du "Génie écologique". Il évoque les nombreuses retombées positives de ces interventions pour la maîtrise des ruissellements, la restauration des continuités écologiques et sédimentaires, l’intégration paysagère des aménagements et par suite la facilitation de leur acceptation par le public. Il démontre les atouts de la filière du paysage pour la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (GEMAPI), par exemple en intégrant l’objectif de prévention des submersions marines en zone littorale.

Le centre de ressources Génie écologique de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) a organisé une journée d'échanges techniques intitulée "Nature temporaire : vers une gestion adaptative" le 4 décembre 2018 à Paris. Plus de 100 personnes se sont rassemblées pour partager, échanger et débattre sur la question de la nature temporaire. Cette journée visait à :
- aborder de manière prospective la question et donner un  premier éclairage sur ce sujet ;
- identifier les rôles que peuvent jouer ces espaces de nature temporaire ;
- partager les solutions techniques qui ont déjà été testées sur la "gestion" de la nature temporaire ;
- favoriser l'émergence de travaux de recherches et de solutions opérationnelles pour les porteurs de projets.
Les supports de présentation sont disponibles, notamment les interventions du Parc Naturel Régional de Camargue sur "Gestion adaptative des étangs et marais des salins de Camargue" et de l'INRA sur "Des outils écologiques supplémentaires au service des aménagements en rivière : libre évolution et restauration écologique passive".

Pour répondre aux recommandations émises par l’organisation de conservation du saumon de l’Atlantique nord (OCSAN ou NASCO), la France a élaboré un plan français de gestion du saumon atlantique, mis en œuvre pour les périodes 2008-2012 et 2013-2018. Lors de la session annuelle de l’OCSAN en juillet 2018, l’OCSAN et ses parties prenantes ont convenu de renforcer les plans de mise en œuvre et ont demandé de les renforcer selon de nouvelles recommandations pour la période 2019-2024. L’objectif du plan de gestion du saumon 2019-2024 soumis à la présente consultation du public est de valoriser les actions mises en place en France pour mettre en œuvre les résolutions, les recommandations et les lignes directrices de l’OCSAN.

Le 19 novembre 2018, le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy et son homologue chinois Li Ganjie inauguraient à Pékin l’Année franco-chinoise de l’environnement. La perspective de la COP15 de la Convention de la diversité biologique (CBD), qui se tiendra à Pékin en 2020, conduit notamment à enrichir cet agenda. Parmi la vingtaine de manifestations prévues pour cette année, quatre projets et initiatives de l’AFD seront mis en avant dont :
- le programme de restauration écologique du lac Wolong, une zone humide importante, halte migratoire des oiseaux entre l’Australie et la Sibérie ;
- le projet de revitalisation des zones humides de Qixian, dans une région particulièrement aride : le plateau de Lœss, avec la conservation d’un habitat propice aux oiseaux migrateurs, la restauration hydrologique d’une rivière locale et le développement touristique.

Lors de sa 17e session (CoP17, Johannesburg, 2016), les Etats et organisations liés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) ont adopté deux décisions concernant les Tortues terrestres et tortues d’eau douce (Testudines spp.). Il vient d'être notifié aux Parties l'application d'une de ces décisions, précisant notamment qu'elle doivent prendre des mesures pour renforcer la mise en application et le respect de la Convention pour les tortues terrestres et les tortues d’eau douce, et faire part de leurs avis et de leurs recommandations afin de renforcer la mise en application et le respect de la Convention par les Parties pour ces espèces.

Les premières assises régionales de la biodiversité se sont tenues le 24 janvier 2019 à Limoges. Organisées par l’Agence Régionale de la Biodiversité (ARB) et la région Nouvelle-Aquitaine, elles ont réuni plusieurs grands spécialistes français et les acteurs de cet enjeu majeur. Le défi était de d'ouvrir des espaces d’échanges et de réflexion collective sur toutes les thématiques de cette vaste problématique environnementale et sociale. "Parmi les enjeux, la qualité des eaux de rivières est un travail au long cours et demande une surveillance sans cesse renouvelée. Même lorsqu’une rivière se porte bien, il faut continuer d’agir et de la préserver pour que les espèces rares continuent à y vivre."

La Fédération des Conservatoires d'espaces naturels réédite le manuel de gestion des espèces exotiques envahissantes du bassin Loire-Bretagne, dans une version revue et enrichie.
Avec les particularités du bassin Loire-Bretagne en ligne de mire, l’ensemble des outils et réflexions développés via l’animation de bassin y sont présentés et synthétisés. 

Un rapport d'enquête a accusé jeudi l'autorité chargée de la gestion du plus grand le bassin hydrographique de l'Australie de "mauvaise administration" et de "négligences grossières" alors que ses cours d'eau sont tapissés de cadavres de centaines de milliers de poissons morts. Le rapport accuse l'Autorité d'avoir déterminé illégalement les niveaux des eaux en "ignorant complètement" les projections relatives au changement climatique.

M. Arnaud Viala alerte le ministre de la transition écologique et solidaire sur la prolifération de plantes aquatiques invasives dans les lacs d'eau douce en France. "De plus en plus de lacs en France sont gravement touchés par la prolifération exponentielle de plantes aquatiques invasives, importées malencontreusement par l'aquariophile sur le territoire français et déversées dans les écosystèmes". Il demande quelles sont les mesures d'accompagnement et de lutte qui peuvent être mise en place pour aider les communes à endiguer la prolifération de ces plantes de façon pérenne.

En application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, les maîtres d'ouvrage, publics ou privés, doivent contribuer à l'inventaire du patrimoine naturel par la saisie ou, à défaut, par le versement de données brutes de biodiversité. L'objectif de ce dispositif est l'enrichissement de la connaissance en vue d'une meilleure protection du patrimoine naturel de la France. Ce dispositif s'applique aux études d'impact réalisées dans le cadre de l'élaboration des plans, schémas, programmes et autres documents de planification, et aux projets d'aménagement soumis à l'approbation de l'autorité administrative.

En 2007, un cadre visant à garantir la protection et l’exploitation durable du stock d’anguilles européennes a été établi à l’échelle de l’Union (règlement nº 1100/2007). La présente consultation publique s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de ce règlement. Cette évaluation porte sur les mesures de reconstitution du stock d’anguilles européennes visées audit règlement, et notamment la contribution des plans de gestion de l’anguille établis et mis en œuvre. Tous les citoyens et les parties prenantes au sens large des Etats membres sont invités à exprimer leur point de vue du 14 décembre 2018 au 8 mars 2019.

La création de l’Office français de la biodiversité (OFB), nouvel opérateur pour protéger et développer la nature et la biodiversité, fait l’objet d’un projet de loi qui a été examiné à l’Assemblée nationale en séance publique les 23 et 24 janvier 2018. Ce nouvel établissement reprendra les missions de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le projet de loi sera examiné au Sénat dans les prochains mois.

Le décret n° 2018-1217 du 24 décembre 2018, pris en application des articles 56 et 57 de la loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un Etat au service d'une société de confiance, vise à expérimenter pendant une durée de trois ans la mise en place d'une participation du public par voie électronique en remplacement de l'enquête publique. Cette expérimentation porte uniquement sur les projets soumis à la procédure de délivrance de l'autorisation environnementale qui ont donné lieu à une concertation préalable avec garant. L’expérimentation se fera dans les régions de Bretagne et des Hauts-de-France.

Tandis que les droits des fleuves, montagnes et forêts victimes de destructions causées par l’homme et le dérèglement climatique sont réévalués partout dans le monde, l’association La Seine n’est pas à vendre étudie la possibilité de doter la Seine d'une personnalité juridique pour mieux la protéger. 

Cette note technique détaille les modalités de mise en oeuvre par la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) et FranceAgriMer d'aides aux pêcheurs professionnels en eau douce (PPED) dans le cadre de la convention cadre du 8 décembre 2016 pour le développement durable de la pêche professionnelle en eau douce.

La décision était attendue depuis onze ans et demi. Le 10 janvier dernier, après une campagne de prélèvements, la préfecture du Vaucluse a levé les mesures d'interdiction et de restriction de consommation et de commercialisation des poissons pêchés dans le département du Vaucluse. Cependant, 29 départements sont encore sous le coup d'une interdiction (intégrale ou partielle) de consommer ou commercialiser les poissons pêchés dans le Rhône et des cours d'eau affluents, 84 arrêtés préfectoraux sont encore en vigueur sur les lacs et plans d'eau et 11 sur le fleuve Rhône.

Le rapport d’activité des services déconcentrés relatif à la mise en œuvre des politiques de l’eau et de la biodiversité est réalisé chaque année par l’administration centrale. La note technique présente l’organisation de la remontée des indicateurs d’activité "eau et biodiversité" des services déconcentrés vers l’administration centrale du ministère, pour l’année 2018.

La région Grand Est lance un appel à projet "Trame verte et bleue 2019" qui a pour objectif le soutien de projets intégrés de trame verte et bleue comprenant un ensemble d’actions et mobilisant des partenariats pour la création et / ou la restauration de continuités écologiques sur le territoire de la région.

L'édition 2019 de la Journée mondiale des zones humides (JMZH) se déroulera 1er au 28 février dans toute la France. Cette année, le thème choisi par le bureau de la convention de Ramsar est "Zones humides et changement climatique". Ce thème d'actualité fait particulièrement écho aux récentes publications du Groupe d'expert internationaux pour le climat (GIEC).

L'Office international de l'eau (OIEau) a organisé le 22 novembre 2018, avec le soutien financier de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), une webconférence sur le dictionnaire SANDRE "Acquisition des données de pré-localisation, d’inventaire et de suivi sur le milieu humide". Ce document vient compléter le cadre national de référence sur la gestion des données sur les milieux humides.
Retrouvez la vidéo de cette webconférence permettant de se familiariser avec le modèle de données, les différents concepts, leurs définitions, les attributs majeurs et leurs nomenclatures.

Le projet MedIsWet porte sur les zones humides des îles Méditerranéennes. Il aspire à établir un réseau de partenariats et de collaborations entre ONGs, instituts, universités et autorités publiques. Il comprend des actions pour l’achèvement des inventaires de toutes les zones humides des îles Méditerranéennes, la diffusion des connaissances et la promotion de certaines mesures de conservation à l’échelle locale, nationale et méditerranéenne. L'article apporte les dernières nouvelles liées à la mise en œuvre du projet au cours de l’automne 2018.

Le Cerema a développé, en partenariat avec l’UMS Patrinat AFB - MNHN - CNRS, une extension sur système d’information géographique pour appliquer la Méthode Nationale d’Évaluation des Fonctions des Zones Humides (MNEFZH) laissant entrevoir une appropriation plus facile, un temps réduit d'utilisation et une objectivité accrue des évaluations réalisées. Cette méthode est appliquée en métropole pour veiller au respect de la réglementation en vigueur durant la mise en œuvre de la séquence Éviter-Réduire-Compenser en zones humides. Elle permet d’évaluer si les pertes fonctionnelles sur un site impacté sont compensées par les gains fonctionnels sur un site de compensation après la mise en œuvre des mesures compensatoires.

En 2017, la CATeZH Garonne a lancé un projet de création d’une boite à outils pour la prise en compte des zones humides dans le cadre des documents d’urbanisme (PLU-PLUi, SCOT, etc.). Après plusieurs groupes de travail comprenant des experts de l’environnement (DREAL Occitanie, AFB, FNE M-P …) et de l’urbanisme (URCAUE, DDT, bureau d’étude …), il a été décidé de créer une plateforme Internet permettant de compiler l’ensemble des outils. Une première version de travail a été créée en décembre 2018. L’ouverture de la plateforme est prévue pour le premier trimestre 2019.

Un petit affluent de la Dronne, sur la commune de Bussière-Galant dans la Haute-Vienne (Limousin), s’apprête à retrouver son lit naturel grâce à la mobilisation du programme Nature 2050, porté par CDC Biodiversité, du Parc naturel régional du Périgord-Limousin et de l’Agence de l’eau Adour Garonne. Le projet s’inscrit dans une initiative plus large de restauration des continuités écologiques et des cours d’eau dans la région. Le Limousin compte en effet plusieurs milliers d’étangs dont beaucoup sont sans usage et ne font l’objet d’aucun entretien de la part de leurs propriétaires. C’est dans ce cadre que le programme Nature 2050, porté par CDC Biodiversité, a décidé d’intervenir en mettant en place un système d’aide complémentaire pour qu’un projet sur la commune de Bussière-Galant puisse voir le jour.

Sauver le Marais de Brouage : cet impératif est devenu une évidence à la fin des années 2000 pour les adhérents des deux syndicats en charge de la gestion des marais, l’association syndicale des marais de Brouage-Marennes et celle de Saint-Agnant/Saint-Jean d’Angle (bassin de Rochefort). Au fil du temps, ses usagers observaient une forte dégradation du milieu naturel, accompagné d’une désertification progressive des éleveurs, entrainant dans un cercle vicieux la dégradation du milieu, avec l’envasement des canaux, l’assèchement des prairies et l’apparition d’invasif comme la jussie ou les ragondins.

Le syndicat mixte du bassin versant de la Brèche propose un guide avec la centaine d’espèces végétales de zones humides identifiées sur le territoire. Certaines sont protégées comme le Peucédan des marais (Peucedanum palustre) ou le Mouron délicat (Anagallis tenella). Les plantes sont classées en fonction des habitats où elles sont le plus présentes (ex : boisements humides, mégaphorbiaies, prairies humides etc.).

La lettre du Pôle-relais Tourbières de Janvier 2019 est parue. L'actualité est marquée par l'approche de la Journée mondiale, et par la mise à disposition d'une infographie "Tourbières & carbone". Le sommaire s'article également autour du projet LIFE Tourbières du Jura et du projet "Tourbières du Massif Central".

Cette lettre est réalisée dans le cadre du Pôle Milieux humides, porté par les Conservatoires d'espaces naturels de Bourgogne et de Franche-Comté, en partenariat avec les acteurs de la région, et avec le soutien financier des Agence de l'eau RMC, Loire-Bretagne et Seine Normandie, du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, de la DREAL Bourgogne Franche-Comté et de l'Europe (FEDER). Cette lettre a pour objectif de sensibiliser les élus, partenaires et porteurs de projets aux enjeux de ces milieux, et à valoriser les actions conduites par les acteurs des territoires.